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Exquis Mots

Exquis Mots
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24 mars 2007

Buster Keaton

L'homme qui ne rit jamais, qu'est ce qu'il peut être drôle.
De Baloonatic en passant par Le mécano de la General, il ne cesse de captiver, subjuguer, éblouir et conquérir le spectateur.

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En l'espace de quelques minutes, il nous plonge dans un univers, dans une époque, dans une ambiance bien particulière. Dur dur de cesser d'y penser après avoir retiré le DVD du lecteur. Sans arrêt, l'envie de revisionner certains métrages sans se lasser pour autant. A chaque film, un nouveau soupir. Silence ! J'écoute le film.

Etonnant ce que parfois, le silence peut être résonnant.

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7 mars 2007

Duran Duran

Ils sont de ceux qui m'ont fait vibrer. A coup sûr. Mais vibrer d'une manière singulière. Combien de fois ai-je écouté leur Best Of Decade en boucle ? Combien de fois ai-je rêvé sur Ordinary World avec mon mp3 sur la route des USA ? Combien de fois ai-je poussé le volume au plus haut sur A view to a kill ?

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Bref, combien de fois ai-je frissonné, seulement à entendre l'une des premières notes de Hungry like the wolf ?

Oui, je les connais tellement toutes.
Et qu'est ce que j'en suis heureuse. Duran Duran est l'un des seuls groupes à me vivifier à ce point, à me causer de telles admirations. Et pourtant, ils ne me sont que très nouveaux, un an, un an et demi. A peine. Et dire que j'aurais pu découvrir cela plus tôt.

23 février 2007

L'attente - Edgar Degas

Ce tableau me laisse perplexe. C'est un de mes préférés et, à chaque fois que je le contemple, j'invente une autre histoire. Et cette femme, en deuil surement, grattant le parquet avec son parapluie, elle est tellement pensive.

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Alors on se met à penser aussi, on essaie de savoir le pourquoi.
Cette danseuse, sans doute se prépare-t-elle pour un ballet. Peut-être pas.

Un tableau d'un de mes peintres favoris, au destin tragique je trouve. Et tragique est un mot approprié à la situation, car oui, son destin le fut vraiment. C'est tellement beau. C'est vrai, je suis émotive.
Agé de 46 ans, il est atteint d'une maladie des yeux, et il continue à peindre. Dix ans plus tard, sa cécité l'ayant rattrapé, il sa consacre à la sculpture.

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Car quand on nait artiste, on meurt artiste.

22 février 2007

Sting and The Police

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Sa musique me procure quelque chose. C'est dingue quand j'y pense, c'est à ma petite soeur que je dois cette découverte. Car, quand on n'a que seize ans, il y a parfois des choses que l'on ne découvre qu'avec beaucoup de retard. Oui, certaines choses qu'on aurait voulu découvrir plus tôt, et même des choses qu'on aurait aimé découvrir au commencement. Seulement le temps gâche tout. C'est donc, plus de vingt ans après les débuts de The Police et bien après leur séparation que je les ai découvert. Singstar ça s'appelait. Du karaoké sur la playstation ! Un jeu que ma petite soeur avait commandé pour Noël. C'est ce jour là que j'ai découvert Every Breath you take. Qu'est ce que j'ai aimé.

Bon, je cesse de conter inutilement les débuts de mon addiction. Je pense que l'on peut appeller cela comme tel, car, il ne se passe un jour sans que je fredonne un air de Police.

Je crois d'ailleurs que c'est Sting qui m'a donné l'envie de jouer de la basse ( ou de l'apprendre plutôt ! ). Et quand je le vois jouer, mon envie est encore plus forte. J'ai l'impression de redécouvrir chaque jour mon instrument. Et je recommence à faire l'éloge d'un objet. Car la basse, malgré l'importance que je lui accorde n'est qu'un objet.


Revenons à nos moutons. Il n'y a pas si longtemps, à Noël pour tout dire, j'ai reçu Broken Music, l'autobiographie de Sting. Et je l'ai lu, évidemment. Je l'ai même dévorée pour ainsi dire. Non pas seulement parce que j'admire l'auteur, mais aussi parce que l'écriture est vraiment limpide et de qualité. Je l'ai considérée comme une longue chanson.
Car j'aime ses chansons.

Ah ses chansons ! De la celebrissime Roxanne à la mélancolique Fields of gold . Je ne suis pas une groupie totalement dénuée de sens. Seulement, cet homme, je l'admire.

22 février 2007

Jane Eyre - Charlotte Brontë

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Il m'aurait été impossible d'omettre de faire l'éloge d'un tel livre. Mon livre favori certainement. Celui que j'ai lu des dizaines de fois, celui que j'aurais toujours dans ma bibliothèque, celui qui m'a fait le plus pleurer aussi. C'est pour moi, l'apotheose de l'émotion, et même si l'on tombe quand même dans un stéréotype de l'histoire d'amour, je ne peux me résoudre à critiquer ce livre.

L'écriture est magnifique, comme celle des soeurs de l'auteur, naturellement. Et puis, un contexte spatio-temporel comme je les aime : l'Anglettere victorienne du XIXème siècle, et ses landes désolées. Bref, j'adore.

Je n'ai eu aucun problème pour rentrer dans l'histoire, seulement en lisant la dernière phrase, je n'ai pas pu me résoudre à laisser mon livre de côté. J'ai lu, et relu la fin, mes passages préférés notemment celui où Jane rencontre Mr Rochester pour la première fois sans savoir que c'est lui. C'est notre regard omniscient qui nous fait frissonner.

Jane est une femme indépendante qui reflète relativement bien les idées féministes de Charlotte Brontë.

Jane Eyre est encore enfant lorsqu'elle devient orpheline et est donc envoyée chez Mrs Reed, sa tante rude, froide et égoiste pleine d'aversion pour sa nièce. Puis, elle est envoyée au pensionnat de Lowood car, malmenée par ses cousins et sa tante, elle a developpé un caractère qualifié de "rebelle". Elle restera huit ans au pensionnat, dont deux ans en tant qu'institurice. Plus tard, elle est engagée comme gouvernante au château de Thornfield où elle est accueillie par Mme Fairfax, la chaleureuse intendante. C'est alors qu'elle rencontrera Adèle, son élève et Mr Rochester, le maître du château, souvent absent. C'est un homme étrange, mystérieux, aux manières rudes auquel Jane s'attachera. S'établit entre eux une amitié qui se transformera en un amour passionné et violent. Mais Jane découvrira que la grande demeure de Mr Rochester renferme bien des secrets.

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Charlotte Brontë ( 1816-1855 )

Ce livre est incontestablement un classique de la littérature anglaise et, je peux dire que, après l'avoir lu, non seulement je ne peux pas m'enlever l'histoire de la tête, mais en plus, j'ai l'impression de vivre totalement l'histoire de Jane Eyre, d'avoir les sentiments qui valsent de tous les côtés. C'est beau ! Oui, car on s'attache si vite aux personnages, notamment celui de Mr Rochester qui, malgré ses manières et son austérité, renferme une personnalité des plus séduisantes.

Je suis toujours impressionnée par la qualité d'écriture. Qualité d'écriture par la legereté et la souplesse des phrases déliées, mais aussi par le talent de Charlotte Brontë à traduire les sentiments en cette langue qu'est l'écriture.

Magnifique.

J'ai préféré l'adaptation cinématographique de Zeffirelli ( avec Charlotte Gainsbourg et William Hurt ) à celle, plus ancienne, de Robert Stevenson ( avec Orson Welles et Joan Fontaine ). Cependant, je pense qu'un film ne peut jamais retranscrire les émotions et le plaisir que l'on a à lire un livre.

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